Douleurs périnéales : causes et solutions - BLOOMING

Douleurs périnéales : causes et solutions

Les douleurs périnéales se situent au niveau du périnée. Très désagréables, elles finissent par non seulement gâcher la vie sexuelle, puisque ces maux sont accrus lors des relations sexuelles (on appelle cela dyspareunie), mais aussi le quotidien. Heureusement, il existe des solutions, allant de la rééducation au traitement médicamenteux. Blooming, votre marque de culottes menstruelles en coton, fait le tour de la question.

Comment se traduisent les douleurs périnéales ?

En cas de douleurs périnéales, la femme ressent au niveau de la zone concernée, et plus loin même, au niveau du vagin, des démangeaisons, des brûlures ou irritations, une pesanteur, des tiraillements, voire même des décharges électriques, une douleur accrue après être allée aux toilettes (selle), et peut souffrir de constipation. La souffrance peut également remonter jusqu’au niveau des lombaires.

 

Culottes Ado Collection Super Flux et Nuit Culottes pour flux moyen Collection Bain

 

Les lésions causées par un accouchement ou une chirurgie vaginale

Suite à un accouchement ou à une chirurgie endovaginale, des déchirures peuvent survenir au niveau du périnée. Résultat ? Des cicatrices adhérentes et des muscles tendus (hypertonicité). Dans ces cas précis, les douleurs du périnée sont ressenties lors de la pénétration au cours d’un rapport sexuel.

Les vulvodynies

Les vulvodynies provoquent généralement des démangeaisons au niveau de la vulve. Elles sont causées par une perte de souplesse des tissus. Elles se soignent généralement par des programmes de rééducation de la zone concernée. Il y a plusieurs types de vulvodynies :

  • La vulvodynie dermatologique : il s’agit d’une atteinte cutanée causée par des cellules atypiques précurseuses de cancer ou des maladies cutanées. Il peut aussi s’agir d’une infection sexuellement transmissible due à une maladie gynécologique (herpès génital, condolymes…).
  • La vulvo-vaginite cyclique est quant à elle due à une infection microbienne ou mycosique, ou à un parasite résultant de changements hormonaux (règles, ménopause). 
  • La vestibulodynie vulvaire désigne une inflammation du vestibule vulvaire, avec, à la clé, érythème et douleur.
  • La vulvodynie essentielle : dans ce cas précis, les douleurs sont moins intenses, plus diffuses, mais la zone concernée est plus large, couvrant la région urétrale, rectale, pelvienne et lombaire.

Vaginisme et endométriose

Les douleurs périnéales peuvent avoir des causes autrement traumatisantes. Ainsi du vaginisme et de l’endométriose.

  • Le vaginisme désigne un spasme des muscles du plancher pelvien qui empêche la pénétration vaginale. Malgré le désir, le sexe masculin se retrouve face à une porte verrouillée… S’ensuivent des douleurs terribles si l’on insiste trop, et parfois un traumatisme psychologique du fait d’une vie sexuelle gravement amputée. Dans le cas du vaginisme, outre un programme de rééducation périnéale, il est conseillé de procéder à un suivi psychologique. Il est opportun également de se tourner vers des thérapies alternatives comme la méditation, la sophrologie, l’hypnose, ou toute autre méthode menant à la relaxation. Et il ne faut surtout pas abandonner sa vie sexuelle, au contraire, car il n’y a pas que le vagin dans la vie 😉 ! Et en parallèle, rééduquer doucement son vagin en y allant petit à petit, avec les doigts.
  • L’endométriose (présence de cellules de l’endomètre en dehors de l’utérus causant des règles très douloureuses et brisant à la fertilité) : le sang des règles peut créer des adhérences tissulaires douloureuses qui peuvent être atténuées par des exercices d’assouplissement des tissus du périnée (et également des zones du vagin, du bassin et de la paroi abdominale). 

Zoom sur la névralgie pudendale

La zone périnéale peut aussi être atteinte par une neuropathie difficile à identifier et diagnostiquer : la névralgie pudendale.

Il s’agit d’une inflammation du nerf pudendal qui innerve la zone périnéale (entre autres, puisqu’il concerne également les voies urinaires et le rectum). Les douleurs ainsi causées sont chroniques, et particulièrement accentuées en position assise. Elles provoquent un inconfort pendant la miction, la défécation ou l’acte sexuel, des troubles urinaires, la sensation d’un corps étranger dans le rectum, une incontinence, des fuites urinaires et l’on pourrait continuer d’énumérer longtemps la liste de ces terribles inconforts qui finissent par gâcher la vie de la personne qui en souffre…

Les traitements proposés sont des infiltrations pour annihiler la douleur, des séances de physiothérapie, ostéopathie, psychothérapie. On peut aussi procéder à une intervention chirurgicale afin de libérer le nerf pudendal.

Remèdes

La plupart du temps, les douleurs périnéales peuvent se dissiper assez facilement à condition de faire preuve de rigueur et de motivation. Comment ?

  • Par la mise en place d’un protocole de rééducation : exercices de relâchement, étirements musculaires. On peut pour ce faire utiliser des ustensiles tels que des boules de geisha ou des ballons swissball (accessoires empruntés au Pilates).
  • Par des massages de la zone concernée. Ces massages peuvent se pratiquer seule, ou à deux : à vous de transformer ce moment en épisode sensuel partagé ! Des huiles de massage dédiées existent sur le marché.

À noter que grâce à la mise en place de ce type de pratique quotidienne, le plancher pelvien demeure au top de sa forme, et ainsi les douleurs périnéales peuvent très bien se prévenir.

Les douleurs périnéales peuvent aussi nécessiter un traitement médicamenteux ou une intervention chirurgicale.

Retenez en tous les cas une chose : consultez, à la moindre douleur périnéale, votre médecin (généraliste ou gynécologue – un professionnel de santé). C’est lui qui saura vous orienter vers un protocole de soins adapté après un examen clinique, vous rassurer pour que vous puissiez entamer ce protocole avec sérénité. Dans un cas plus grave, c’est également lui qui saura détecter le mal, et vous prescrire si besoin un traitement médicamenteux ou programmer une prise en charge chirurgicale. Hauts les cœurs !