C nous livre son avis sur les culottes menstruelles Blooming et sa nouvelle Routine Règles. Mais pas que.
😊
Nous l'avons également interrogée sur ses premières règles, son avis sur les publicités des protections menstruelles ou encore l'apparition des premières règles de sa fille de 11 ans.
As-tu une expression quand tu parles de tes règles ?
Il est vrai que lorsque j'étais plus jeune, j'avais un peu de pudeur lorsqu'il s'agissait de parler des règles : je disais "les ragnagnas" ou "les Anglais ont débarqué". Mais depuis quelques années je dis librement que j’ai mes règles. Je pense que mettre des mots concrets sur notre état peut aider à nous détacher de ce malheureux tabou. Il y en a marre d'être gênée, c'est tout à fait naturel donc appelons un chat, un chat !
Te souviens-tu de tes premières règles ?
C’est fou, je m’en souviens très bien. J’étais en 4e, j’avais environ 13 ans. Je me suis réveillée pour aller à l’école et je suis allée faire mes besoins. Mais c’est en voyant du sang dans les toilettes que j’ai hurlé “ MAMAN, je fais pipi du sang” ! (rires).
Pourtant, je savais très bien que j’allais avoir mes règles tôt ou tard, mais sur le coup, j’étais très surprise. Ce jour-là, je voulais rester à la maison, car je me sentais un peu faible et perturbée. Mais ma mère m’a dit “tu vas à l’école ce n’est pas une maladie”. Et finalement tout s’est bien passé.
As-tu eu une “éducation menstruelle” ? Parliez-vous beaucoup des règles à la maison ?
Je ne me souviens pas que ce soit un sujet tabou, et si j’avais une question ma mère me répondait sans problèmes. Après c'est vrai que je n'en parlais pas spécialement avec mon frère par exemple. Maintenant j'essaye vraiment d'en parler librement avec mon mari et mes trois filles et c'est normal pour tout le monde.
Quels conseils aurais-tu à donner aux jeunes filles à ce sujet ?
Je dirais aux jeunes filles de ne surtout pas en avoir honte. De pouvoir en parler ouvertement, et de se dire que ce n’est pas sale, que c’est naturel et que ça fait partie de soi.
Comment pouvons nous briser ce tabou des règles ?
Comme je l’ai précisé plus haut : pour moi briser le tabou, c’est d’abord pouvoir en parler librement à ses filles, son mari, ses fils, son père, etc.. Dé-diaboliser les règles dès le plus jeune âge. Ça passe également par les médias. D’ailleurs, il y a quelque chose qui m’agace dans les publicités. En effet, on nous montre souvent des femmes en pleine forme lorsqu’elles ont leurs règles. Je trouve ça génial de montrer le positif, mais il ne faut pas oublier que ce n’est pas toujours facile. La fille qui fait du trapèze avec un pantalon blanc lorsqu’elle a ses règles, je trouve parfois un peu exagéré (rires). Il y a aussi une autre réalité que nous ne montrons pas toujours : la fatigue, les douleurs, les sauts d’humeur, etc. Il faudrait montrer comment s'aimer lorsque nous avons nos règles même si on sait que pour certaines cela peut-être un moment pas toujours évident. Trouver le juste milieu.
Que privilégies-tu dans une protection ?
Je privilégie la performance et l’absorption de ma protection. Le confort ou la discrétion sont aussi importants pour moi, mais ce n’est pas ma priorité. Moi ce que je souhaite, c’est ne surtout pas tâcher mes vêtements, et surtout pas mon canapé (rires).
Quelle était ta routine règles avant Blooming ?
J’ai acheté des serviettes hygiéniques jetables pendant plus de 30 ans. Depuis que j’ai entendu parlé du syndrome du choc toxique, je n’utilise plus de tampons. Une fois de temps en temps, mais c’est très rare.
Comme je ne veux plus utiliser de jetable par conscience écologique, j’utilise désormais des serviettes lavables. Ayant un flux très abondant après mes trois enfants, je les utilise en complément de ma culotte Blooming. Comme ça je me sens vraiment bien protégée.
Souffres-tu du syndrome prémenstruel ?
Ah ça oui ! Je suis très déprimée et mélancolique quelques jours avant. Ensuite je suis un peu nerveuse et il ne faut pas être sur ma route sinon je peux vite craquer, c'est inévitable (rires) !
As tu des douleurs de règles ?
J’ai des douleurs très fortes le premier jour lorsqu’elles se déclenchent. En général, j’essaye de supporter la douleur naturellement : je fais une sieste ou je me masse le ventre. Mais si c’est trop fort, je prends un anti-inflammatoire.
Comment parlerais-tu des culottes menstruelles à ton entourage ?
Je mettrais en avant les bienfaits écologiques et économiques. Une invention qui aurait du être commercialisée tellement plus tôt ! Mais je suis heureuse qu'elle fasse désormais partie de mon quotidien et celui de ma famille :-)
Un dernier mot ?
Merci et bonne année !
Merci à toi C !