Syndrome du choc toxique : comment éviter ce risque ? - BLOOMING

Syndrome du choc toxique : comment éviter ce risque ?

Le syndrome du choc toxique fait beaucoup parler de lui depuis plusieurs années. Rare, cette maladie infectieuse peut provoquer des conséquences graves telles qu'une amputation, comme dans le cas très médiatisé du mannequin Lauren Wasser, voire mener au décès.

En cause, les dispositifs intra-utérins utilisés pendant les règles pour absorber le flux menstruel : tampons hygiéniques, coupes menstruelles, diaphragmes contraceptifs… Les témoignages de syndrome de choc toxique font froid dans le dos 😱, mais il est important de démêler le vrai du faux !

Ainsi, ce ne sont pas ces protections en tant que telles qui sont dangereuses, mais bien leur mauvaise utilisation. Alors oui, les modes d'emploi, c'est pénible, mais si ça peut vous éviter la case soins intensifs, ça en vaut la peine non ? Comment éviter un syndrome du choc toxique ? Blooming, spécialiste de la culotte menstruelle vous répond.

 

 

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Utiliser les tampons hygiéniques et la cup menstruelle correctement

La moitié des cas de syndromes de chocs toxiques est liée à l'utilisation de tampons hygiéniques. Ce n'est pas le tampon lui-même ni la présence de substances chimiques qui sont à l'origine de cette infection, mais bien le fait que ces protections retiennent le sang dans le vagin. Cet environnement, c'est un petit coin de paradis 🌴 pour les staphylococcus aureus, une souche particulière de staphylocoques dorés. Parfaitement à l'aise, ils vont se multiplier et créer des toxines dangereuses. Elles vont se répandre dans l'organisme à travers la circulation sanguine et toucher des organes vitaux comme le foie, les reins, le poumon. Ça, c'est le scénario catastrophe !

Voici quelques recommandations pour bien utiliser votre tampon et éviter le choc toxique :

  • Choisir un tampon adapté à votre flux menstruel, mais avec un pouvoir absorbant le plus faible possible ;
  • Utiliser des serviettes hygiéniques en alternance avec le tampon pendant vos règles ;
  • Se laver les mains – avec du savon – avant et après l'insertion du tampon ;
  • Changer régulièrement de tampon, toutes les 4 à 8 heures, en suivant les recommandations sur l'emballage ;
  • Ne jamais vouloir insérer plus d'un tampon à la fois ;
  • Insérer un nouveau tampon le soir avant d'aller dormir et le retirer le matin au réveil. Dans l'idéal, préférez une serviette hygiénique, ou plus sexy, une jolie culotte menstruelle en dentelle pour la nuit !
  • Ne pas oublier de retirer son tampon à la fin des règles – eh oui, ça peut arriver !

Rappelons que l'utilisation des tampons est réservée aux règles. Si vous craignez l'apparition de taches rouges disgracieuses en pleine réunion ou si vous souhaitez vous protéger contre des pertes vaginales en dehors des règles, préférez les protège-slips, serviettes hygiéniques et culottes menstruelles en coton.

On parle fréquemment des tampons, mais ces recommandations s'appliquent également aux coupes menstruelles.

Retirer la protection hygiénique en cas de symptômes de syndrome du choc toxique

Mais quels sont les symptômes du choc toxique ? Voici quelques manifestations corporelles qui doivent vous mettre la puce à l'oreille : 

  • fièvre élevée soudaine ;
  • vomissements ;
  • éruptions cutanées ressemblant à un coup de soleil ;
  • diarrhée ;
  • douleurs musculaires ;
  • vertiges ;
  • confusion ;
  • évanouissement ou sensation de s'évanouir.

Si vous êtes rouge comme une écrevisse alors qu'il gèle dehors, c'est assez évident ! En cas de mal de ventre ou de vomissements, vous pourriez rejeter la faute à votre repas de la vieille ou à une gastro. Plus sournois, certains symptômes s'apparentent à ceux de la grippe ou de la gastro-entérite.

Vous présentez un ou plusieurs de ces symptômes et vous portez une coupe menstruelle ou un tampon ? Pas de panique, vous n'allez pas passer l'arme à gauche, mais il est important de retirer l'hôte indésirable et de consulter votre médecin. S'il s'agit bien d'un SCT, il vous sonnera des antibiotiques pour tuer les bactéries et stopper la production de toxines dangereuses.

Ne plus porter de dispositifs intra-utérins après un syndrome du choc toxique

Si vous avez déjà été victime d'un syndrome du choc toxique, vous n'êtes malheureusement pas à l'abri d'un second épisode . Dans ce cas, l'utilisation des tampons hygiéniques – et tout autre dispositif interne – pour absorber le flux menstruel est à éviter. Restez attentive aux symptômes, notamment lors d'infections localisées ou suite à une intervention chirurgicale. Pour absorber les saignements des règles efficacement et sans danger pour votre santé, optez pour des protections périodiques comme les serviettes hygiéniques ou les culottes menstruelles

Selon le Centre National de Référence des Staphylocoques (CNR de Lyon), le nombre de cas de syndrome du choc toxique reste relativement limité, avec une moyenne de 20 chaque année en France.

L'objectif de cet article n'est pas de bannir certains types de protections hygiéniques, mais bien de vous inviter à les utiliser correctement. Il est également important de connaître les symptômes du syndrome du choc toxique afin de réagir le plus rapidement possible et d'éviter les complications. Mieux vaut prévenir que guérir ! Vous souhaitez ne courir aucun risque ? Alors, adoptez la culotte menstruelle de manière définitive. Efficace et 100 % naturelle, elle se décline en différents modèles pour s'adapter à l'intensité de vos règles.